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Le Consortium InterS4
Le courtage de connaissances
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Question
Qu’est-ce que le Consortium InterS4 et comment s’en servir?

– Le Consortium InterS4 regroupe des organisations du réseau de la santé et des services sociaux et du réseau de l’Université du Québec situées dans des régions du Québec.

– Ces organisations qui présentent des réalités communes partagent une plateforme de courtage de connaissances.

– Ce partenariat permet de mutualiser les efforts de chacun en vue d’accéder aux meilleures connaissances pour améliorer l’offre de services de santé et de services sociaux au bénéfice des populations des milieux régionaux.

– Le Consortium InterS4 offre une gamme complète de services en courtage de connaissances. Pour plus de détails à ce sujet, consultez l’infographie d’aide à la décision ou la carte de visite. 

Pourquoi le chiffre 4 dans Consortium InterS4 ?

Savoirs Santé Services Sociaux

Qu’est-ce que le courtage de connaissances?

– Il s’agit d’une méthode formalisée d’acquisition et d’appropriation de connaissances qui, dans un délai relativement court et à l’aide des meilleures connaissances, permet de tirer des conclusions utiles à la résolution d’un problème concret.

– Pour plus d’information sur le courtage de connaissances, consultez la rubrique « Outils et formations ».

Qu’entend-on par « meilleures connaissances » ?

– Ce sont les connaissances que le courtier jugera les plus utiles et les mieux applicables pour répondre au besoin d’un demandeur.

– Les meilleures connaissances peuvent provenir de trois différentes sources : d’écrits (scientifiques ou gris), de pratiques (inspirantes, prometteuses ou exemplaires) ou d’avis d’experts (chercheurs ou praticiens).

Qu’est-ce qu’un écrit gris?

– Lorsque nous évoquons en courtage les écrits gris, nous faisons référence à toutes les publications non publiées dans une revue scientifique.

– Les écrits gris regroupent notamment des publications gouvernementales et des guides de pratiques élaborés par des organisations réputées (ex. : Organisation mondiale de la santé; Institut national de santé publique du Québec; National Institute for Health and Care Excellence).

– Quelles que soient les sources consultées, il appartient au courtier de bien cerner la valeur et les limites des sources consultées pour contextualiser ses conclusions.

Quelle est la valeur ajoutée du courtage de connaissances lorsqu’il est question d’appliquer des orientations ministérielles claires?

– Les orientations ministérielles définissent la trame de base du déploiement attendu de l’offre de services.

– Le courtage de connaissances permet de faire un pas de plus en faisant émerger des pistes de bonification adaptées à votre contexte spécifique (type de territoire; taille d’établissement; etc.) de déploiement.

– Pour un exemple concret, consultez le produit de courtage Gestion de la mixité dans les ressources d’hébergement en santé mentale.

Comment choisir les bons mots clés pour lancer la recherche des écrits les plus pertinents sur un sujet donné?

– L’énoncé de mandat que vous avez validé avec votre demandeur constitue votre source primaire pour identifier vos mots clés.

– Au fil de la progression de votre recherche, des synonymes ou des expressions apparentées à vos mots clés de départ émergeront et pourront être réinvestis dans une deuxième phase de recherche.

– Si votre sujet concerne un sujet spécialisé, vous pourriez, dans un premier temps, demander à votre demandeur de vous orienter et, dans un second temps, consulter des thésaurus spécialisés (HeTop, par exemple) pour vous diriger rapidement vers les mots clés les plus près de votre sujet.

– Enfin, nombre d’écrits scientifiques ou gris d’intérêt sont publiés uniquement en langue anglaise. Un outil d’aide à la traduction (Linguee ou Google Traduction par exemple) peut vous donner un coup de main en cette matière.

– Pour plus d’information, référez-vous au Bloc 4 de la formation en courtage.

À quel moment sait-on qu’on peut arrêter ses recherches lors d’une recension d’écrits?

– Votre échéancier est la première contrainte à considérer. Si vous avez peu de temps, vous aurez à faire des choix très rapidement dans votre processus de recherche.

– Dans un tel contexte, le sentiment d’avoir trouvé une réponse satisfaisante (applicabilité des conclusions; solidité des données consultées; diversité des sources; etc.) aux questions posées par l’énoncé de mandat confirmera la pertinence de mettre un terme à vos recherches.

– Si le temps vous permet une exploration plus étendue, une saturation des données signalera l’opportunité de terminer votre recension d’écrits.

Devant un sujet vaste ou complexe, comment s’y prendre pour éviter de se perdre?

– Scinder le projet en sous-projets thématiques vous aidera à mieux cibler vos lectures par thème, limitera le risque d’éparpillement et soutiendra l’appropriation des connaissances par votre client.

– Dans cette foulée, le séquençage de livrables par sous-thématique vous aidera à construire, par thématique, vos conclusions d’ensemble visant le sujet vaste ou complexe.

– Assurez-vous de traiter les thématiques dans un ordre prioritaire convenu avec votre client.

Lors d’une recension d’écrits, face à une abondance de publications d’intérêt, dans quel ordre devrait-on effectuer ses lectures?

– Lisez en premier les publications les plus récentes qui présentent les plus forts niveaux de preuve comme les méta-analyses, les revues systématiques et les essais randomisés contrôlés.

– Par la suite, attardez-vous aux publications dont le contexte trouve le plus de résonance avec celui évoqué par votre demandeur (type de territoire; profil d’établissement; clientèle touchée; etc.)

Comment choisir sous quelle forme il faut présenter l’essentiel des informations tirées des connaissances consultées ?

– Rappelons que votre objectif premier est l’utilisation des connaissances que vous aurez captées dans un processus d’amélioration.

– Votre principal critère ? C’est ce que le demandeur souhaite savoir.

– Si le demandeur souhaite un outil d’aide à la décision ou une trajectoire ou une énumération de bonnes pratiques, par exemple, tentez de lui présenter vos travaux de courtage sous cette forme.

– Pour le reste, c’est votre expérience comme courtier qui vous apprendra progressivement que le contexte X commande une synthèse graphique, le contexte Y un tableau comparatif et le contexte Z un tableau résumant les publications les plus pertinentes.

– Devant un contexte complexe ou inédit, il peut être pertinent de soumettre une proposition préliminaire à votre client pour validation, afin de bien orienter vos efforts en réponse à son besoin spécifique.

– Il peut enfin se révéler utile de valider l’efficacité de votre approche auprès d’un collègue qui sait peu de choses de votre mandat. L’innocence de son regard a de bonnes chances de faire émerger tant les bons coups que les failles de votre stratégie de synthèse.

Comment rédiger les messages clés se dégageant d’écrits ?

– Pendant que vous résumerez chaque publication, votre cerveau commencera à dégager les vecteurs principaux de vos conclusions. Prenez ces idées en note au fur et à mesure qu’elles surgissent sans trop vous préoccuper du libellé.

– Une fois vos résumés terminés, revenez à vos notes de travail : bonifiez-les ou rejetez-les au regard de l’ensemble des écrits résumés.

– Transformez-les en messages clés autoportants qui permettront au lecteur de se faire une idée juste des aspects les plus importants de votre recension.

– Numérotez vos messages clés, pour faciliter les échanges avec votre client.

– Il arrive assez souvent qu’un schéma intégrateur facilite la compréhension et l’appropriation de vos conclusions et de vos messages clés. Questionnez-vous sur la pertinence de cette option pour faciliter l’appropriation des connaissances par le demandeur.

Comment déterminer le format du livrable le mieux adapté à la demande du client?

– Avec l’expérience, la réponse à cette question devient plus intuitive.

– Le profil de votre lecteur cible influence grandement votre choix : le directeur voudra se faire une idée claire de vos conclusions dans un délai très court; le gestionnaire souhaitera en savoir plus long sur la transférabilité et sur les applications de vos conclusions; le professionnel sera tenté d’approfondir ses connaissances à l’aide de vos résumés et de votre bibliographie.

– Dans tous les cas, il est toujours à-propos de soumettre une proposition à votre demandeur et de confirmer ses attentes sur cette question. Veut-il un rapport détaillé? Une figure synthèse? Une infographie? Autre chose?

– Un « Avis » demande un investissement minimal mais s’avère souvent suffisant, surtout si le délai est court et le sujet bien circonscrit. On doit toutefois, dans le texte de l’avis, rappeler sa finalité, ses valeurs et ses limites et conclure en ouvrant des perspectives de forage sur certains éléments méritant un regard plus attentif.

– Un schéma intégrateur est idéal pour résumer une proposition de processus ou de trajectoire. Au surplus, ce livrable tient généralement en une seule page, augmentant son potentiel de rayonnement auprès d’un plus vaste public. Ce format limite toutefois la possibilité d’opérer les renvois documentaires pertinents à même l’unique page du livrable.

– Un rapport complet permet d’organiser les connaissances de plusieurs manières (messages clés; schéma intégrateur; tableau comparatif ou tableau résumé des connaissances recensées; renseignements sur la démarche de courtage; bibliographie), proposant une réponse appropriée aux besoins de différents profils de lecteurs (directeur ; gestionnaire; professionnel). La plupart des sujets se prêtent à une présentation par rapport complet, que ce dernier soit bref (sujet simple ou bien circonscrit) ou volumineux (sujet vaste ou complexe).

– Quel que soit le véhicule que vous privilégiez, rappelez-vous que votre travail consiste à présenter une synthèse articulée des meilleures connaissances.

Un courriel peut-il suffire pour répondre à un mandat de courtage de connaissances?

– Rarement.

– Même si le sujet du mandat est simple ou bien circonscrit et la réponse courte, il demeure préférable de formaliser votre travail au moins dans un avis d’une à deux pages.

– D’une part, votre client sera plus enclin à le consulter et à y retourner et, d’autre part, cet effort additionnel permettra à de futurs lecteurs de mieux situer vos conclusions avec le contexte de la demande et les objectifs poursuivis, surtout si un tableau ou une figure accompagnent le tout.

Quelles stratégies doit-on privilégier pour présenter les résultats d’un mandat de courtage à son client et favoriser leur appropriation?

– Raconter les conclusions de votre recension de connaissances à un collègue qui sait peu de choses de votre mandat vous aidera à structurer votre propos et à clarifier vos messages.

– Quel que soit le véhicule que vous privilégiez pour présenter les connaissances recensées, une présentation du produit de courtage à l’occasion d’une rencontre d’échange avec votre client est souhaitable. Cette façon de faire accroît l’efficacité de la diffusion des résultats, vous permet de nuancer votre propos, de prendre acte des réactions et d’évoquer des préférences et, enfin, permet à votre client d’amorcer la phase d’appropriation des connaissances.

– Prévoyez une présentation d’environ 20 minutes soutenue par un PowerPoint concis comprenant : un rappel du contexte et de la demande, les messages clés, des clés de décodage de votre produit de courtage, ue la valeur et les limites de l’exercice réalisé, enfin des questions pour soutenir l’appropriation. Quelques captures d’écran bien choisies de votre rapport (table des matières; tableau synthèse; schéma intégrateur; etc.) soutiendront votre animation.

– Prévoyez ensuite au moins 10 minutes pour accueillir réactions, questions et commentaires.

– Soyez attentif, car ces échanges pourraient soutenir la préparation d’une version ajustée et enrichie de votre produit de courtage ou vous guider vers des pistes complémentaires à documenter.

Comment assurer une diffusion appropriée d’un produit de courtage approuvé par son client?

– Dans une simple perspective d’information, une note de service envoyée par votre service des communications (ou par une autre instance interne du client capable d’attirer l’attention sur votre travail) à l’ensemble des gestionnaires.

– Pour favoriser l’appropriation, il faut penser à présenter le produit de courtage par petits groupes (équipes de travail, par exemple), de concert avec le gestionnaire demandeur. De cette manière, vous serez en mesure de répondre sur-le-champ aux questions des participants.

– Quelques mois après une telle présentation, vous pourriez suggérer au gestionnaire demandeur de procéder à un audit visant à détecter la présence d’un changement de pratique et, le cas échéant, à mesurer son ampleur.

Où peut-on trouver un modèle pour la prise de mandat? Pour la rédaction d’un rapport de courtage? Pour la rédaction d’un avis? Pour la rédaction d’une fiche résumé de pratique?

– Un modèle de chacun vous est proposé dans la Boîte à outils. Il s’agit d’une trame de base qu’il vous est possible d’adapter au contexte spécifiques des mandats que vous conduirez.

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